Fiche technique :
Titre : Doom
Plateforme de test : Steam
Date de parution : 13 mai 2016
Développement : id Software
Edition : Bethesda Softwork
Site officiel de Bethesda : https://bethesda.net/
Doom – Mon avis sur le reboot du FPS mythique :
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas touché à un FPS !
Il faut dire que je trouve bien peu d’intérêt aux jeux-couloirs dans lesquels on se contente d’avancer sur un chemin préétabli et où il suffit de se cacher 30 secondes pour voir sa vie remonter comme par magie…
J’ai passé des heures, à l’époque, sur les deux premiers Doom (y compris sur les niveaux supplémentaires conçus par des fans). Le troisième, quant à lui, m’avait peu convaincu de par son approche bien différente, bien que je doive lui reconnaître des qualités : d’un shooter énergique, on était passé à un jeu lent et angoissant, plus proche de l’esprit du premier Alien. Si on considère le jeu pour ce qu’il est, celui-ci était très réussi et provoquait de vraies montées d’adrénaline. Le problème était surtout que ce n’était pas ce que j’attendais d’un Doom.
Le nouveau Doom est donc un retour aux sources modernisé. Tout comme dans les premiers Doom, l’exploration joue un rôle très important. L’explorateur de carte 3D est d’ailleurs une belle réussite, et c’est un vrai plaisir de la parcourir pour s’orienter et essayer de découvrir au passage des zones et des objets cachés.
En parlant d’objets cachés, Doom apporte une nouveauté bien appréciable en empruntant aux RPG un système d’amélioration des compétences. Certains objets rares ramassés sur la carte permettent ainsi d’améliorer les performances de l’armure, tandis que des points peuvent être dépensés pour améliorer les armes. Enfin, la découverte de runes donne accès à des défis qui, s’ils sont remportés, permettent au joueur d’équiper ces fameuses runes et de bénéficier ainsi de certains bonus spéciaux.
Ce système apporte également un intérêt en termes de rejouabilité : tel un Mario, il est possible de refaire les niveaux déjà terminés dans le but d’acquérir les objets que l’on n’aurait pas pu obtenir lors de la première partie. On aura donc un double intérêt à rejouer les niveaux : satisfaire notre plaisir de tenter de les terminer à 100 % (et entre les objets, défis, runes et zones secrètes, il y a de quoi faire) mais aussi monter en compétences afin d’avoir plus de chances dans les niveaux les plus ardus.
Le mode multijoueur est, lui aussi, basé sur des mécaniques issues des RPG. On trouvera ainsi un système d’XP à gagner lors des matchs (au passage, les modes disponibles sont assez nombreux). Au fur et à mesure de la montée en niveaux, on aura accès à de nombreuses récompenses : morceaux d’armures, peintures, mouvements de provocation, systèmes de piratage (bonus équivalents aux runes)… etc.
Il semblerait que les développeurs aient prévu de nombreuses nouveautés à venir via les DLC. À l’heure actuelle, la seule chose qui manque à mon goût est un mode coopératif. Reste à savoir si celui-ci arrivera dans un des DLC à venir. Dans tous les cas, Doom est, déjà dans son état actuel, un excellent jeu.
